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Photos des sorties de la 4ème B

2 décembre 2013

Biographie : Otto Dix

Présentation :

otto_dix_portrait

Otto Dix est un peintre allemand du XXe. Il est né en 1891 à Untermbaus et est mort en 1969 à Singuen. Dix s’est engagé en 1914 dans une compagnie de mitrailleurs. « Il fallait que je vive ça. Je le voulais… il faut que je vois tout de mes propres yeux… ».  Il a combattu pour l’Allemagne lors de la 1ere Guerre Mondiale en France et en Russie. Il reste très marqué par la  guerre. Peindre lui sert de thérapie. Il souhaite montrer toute l'horreur de la guerre à travers ses oeuvres. Il réalise environ 600 dessins, gouaches, aquarelles qui sont comme des notes, prises sur le vif ou à l’occasion d’un souvenir qui ressurgit. A cela s’ajoutent des œuvres mûrement travaillées : des toiles comme La tranchée, une série de 50 eaux fortes intitulées Der Krieg (la guerre), d’autres toiles représentant le monde dérisoire des mutilés : les Mutilés de la guerre, Mutilés jouant aux cartes, le Marchand d’allumettes, Pragerstrasse...

Mouvement de pensée :

Il est inspiré par le futurisme et l’expressionnisme, deux mouvements artistiques.

Album Photos :

http://jeandunois.canalblog.com/albums/otto_dix/index.html

 

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6 avril 2012

Fiche d'identité de l'oeuvre

 

Fiche d'identité de l'oeuvre.

 

                                                                                                                                                                                 1)Auteur, artiste,date d'exécution

2)Le titre de l'oeuvre

3)Le sujet

4)Dimensions

5)Le support ( toile, carton ,papier....)

6)La technique

7)Les mouvements , le style

8) Où est l'oeuvre ? ( Quel musée ?)

 

7 juin 2007

Texte de Louise Grillon et Mélanie Ducoin

Le garçon qui aimait les bébés

« Calme-toi Aimé, on est bientôt arrivé.

- Oh ! Ah ! Ah !

Martin élève seul son fils. Louise, la maman, se sentant trop jeune, a accouché sous x, et abandonné son enfant.

Martin et Aimé entrent dans la Médiathèque d’Orléans.

- Bonjour madame, où se trouve l’espace jeunesse ?

- Au troisième, monsieur… Il est beau le bébé !

- C’est gentil. Il s’appelle Aimé.

Le tout jeune papa et son fils prennent la direction de l’ascenseur. Dans la cabine, Aimé fait une scène…

- Ouin ! Ouin ! Ouin !!!!

- Calme-toi, murmure Martin. Excusez-moi, il est encore jeune, précise-t-il aux autres personnes de l’ascenseur.

- Ne vous inquiétez pas, nous sommes tous passés par là, lui répond une femme.

- Ha ! Ouin !!!!

- Maman, il faut faire sortir le bébé de l’ascenseur, il nous embête !

- Ouin !Ouin !!!

L’ascenseur s’arrête au troisième étage. Martin, qui n’est encore jamais venu à la médiathèque, constate assez rapidement que le bâtiment est moderne. En effet, la grande baie vitrée laisse passer suffisamment de lumière, mettant en valeur les livres et le matériel exposés.

L’endroit réservé aux plus jeunes est un vaste espace où des livres avec beaucoup d’images et un petit peu de textes se dissimulent.

- Oh ! Mon bébé d’amour, je vois La panthère et le lapin, mon livre préféré quand j’avais ton âge.

Martin commence à raconter :

- Il était une fois, une panthère…oh ! Et puis non !! Sans les images ce n’est pas bien. Allez ! On va chercher le livre.

Une jeune femme qui travaille dans la médiathèque barre le passage.

- Oh ! Pardon ! Allez-y, passez…

Elle doit avoir environ 17 ans, mais ne s’habille pas comme celles de son âge. Elle porte un tailleur beige. Dans les pieds, elle a des petites ballerines noires. Ses cheveux sont blonds et raides. Elle n’est pas maquillée, et a des boucles d’oreille blanches.

C’est comme si elle essayait de se vieillir, pense Martin, il a dû lui arriver un drame…

- Martin…

- Bonjour mademoiselle, comment connaissez vous mon prénom ? Je ne suis jamais venu ici.

- Martin…

La jeune femme vient de laisser tomber les livres et reste bouche bée.

- Tu ne me reconnais pas ? Je suis Louise.

Louise ? Ca ne pouvait pas être elle. Elle était brune avec les cheveux bouclés, s’habillait en skateuse et mettait beaucoup de khôl. Elle avait aussi des anneaux argentés.

Soudain, le souvenir revient, il la reconnaît, éclate en sanglots.

- Tu es Louise…

Aimé se réveille.

- C’est mon enfant ?

- Oui. Il veut la Panthère et le Lapin. »

Les larmes deviennent des rires. Louise prend son bébé dans les bras.

C’était la première rencontre entre le fils et la mère. Ils ne se quitteraient plus.

Louise Grillon et Mélanie Ducoin

7 juin 2007

Texte de Rémi Valet et Paul Cordonnier

Buddy le détective

M. Buddy ouvre sa boîte aux lettres. Parmi une dizaine d’enveloppes, il ouvre celle notée « URGENT », et découvre une invitation :

« Monsieur,

Nous vous invitons le 3.05.06 à la Médiathèque d’Orléans pour une conférence de presse en l’honneur de votre retraite. Tous vos confrères y seront invités et nous y discuterons de toutes vos aventures de détective.

Cordialement. M. de la Loupe

Le 8 mai 2006 ».

Tout heureux, M. Buddy va chercher ses billets. À quatre jours du départ, il se remémore toutes ses aventures. Il est devenu détective suite à une affaire résolue dans sa jeunesse qui l’a rendu célèbre dans le monde entier.

Le 08 mai au matin, M. de la Loupe lui fait visiter la Médiathèque. Les vieux livres et manuscrits de la cave l’intéressent particulièrement car il en fait la collection. Une fois la visite terminée, une petite collation est servie à la cafétéria. M. Buddy en profite pour discuter avec tous ses confrères qu’il n’a pas vus depuis longtemps. Ensuite un film sur la construction de la Médiathèque est diffusé dans la salle de Cinéma-CD en présence de tous les directeurs et adjoints. Puis un repas est organisé au restaurant le Mosaïque pour fêter sa retraite. À seize heures la conférence de presse commence par un discours de M. de la Loupe qui souhaite la bienvenue à ses confrères et remercie le directeur de la Médiathèque pour son accueil. M. Buddy prend alors la parole :

« Bonjour à tous ! Je suis très fier d’avoir été invité à cette conférence et de vous retrouver aujourd’hui. Dans cette structure très design, j’ai surtout aimé le sous-sol avec tous ces documents et ces livres anciens qui m’ont permis de me cultiver davantage sur la France et son histoire. Mais, je vais aller droit au but. Ce que je veux vous raconter maintenant m’a pesé sur la conscience depuis de nombreuses années… Vous avez sûrement entendu parler de cette histoire qui m’a permis d’être aujourd’hui un grand détective : j’avais résolu le soit disant meurtre de mes voisins. Eh bien ! Cette histoire, je l’avais inventée de toutes

pièces ! Aucun meurtre n’a été commis. Mes voisins qui sont décédés en prison étaient innocents. Même si je dois être condamné pour le reste de mes jours je mourrai la conscience tranquille. »

Tous les invités restent sans voix. M. Buddy en profite pour s’éclipser par l’escalier orange en direction des sous-sols. Une fois dans les rayons, il a à peine le temps de se cacher qu’il est rattrapé par une personne de la sécurité. Il ne cherche même pas à se débattre car il sait que c’est perdu d’avance. Il est alors ramené dans la salle de conférence pour être interrogé. Les journalistes crient « SCANDALE ! ».

Le lendemain il fait la Une de tous les journaux :

Mr Buddy passe aux aveux !

Rémi Valet et Paul Cordonnier

7 juin 2007

Texte

Louis à la Médiathèque d'Orléans

Louis est en C.A.P. coiffure. Un jour, ses professeurs lui demandent une recherche sur les styles de coiffure au cinéma à différentes époques. Louis, orléanais, choisit comme lieu de recherche la Médiathèque.

Le garçon entre dans le hall d'entrée, se dirige vers l'accueil, monte dans l'ascenseur et appuie sur le bouton numéro trois, pour chercher des cassettes vidéos et des DVD sur la coiffure. Comme il ne trouve pas son bonheur, il se dit qu'il peut aller au quatrième étage réservé aux adultes, avec la carte de ses parents. Enfin il trouve ce qu'il cherchait. Il remplit son sac de films comme : Autant en emporte le vent, Cléopâtre, etc. Il redescend au rez-de-chaussée, espérant trouver là des ouvrages sur le cinéma. D'autres documents s'entassent alors dans son sac : Le Dictionnaire du cinéma, Les coiffures au cinéma : tout un univers. Tout joyeux, il va enregistrer ces documents. Il lui reste encore une heure. Son ventre commence à gargouiller. Il décide de s'installer à une table de la cafétéria et surprise ! Il voit arriver Fifi, son ami du salon Maïté Coiffure. Toujours blagueur, Fifi lui demande :

- Pourquoi as-tu emprunté des films anciens ? Je ne pensais pas que des jeunes comme toi regardaient des films de ce genre !

- C'est pour des recherches qu'on m'a demandées au C.A.P. - Ah ! Je comprends mieux…

Fifi parle de la vie au salon sans Louis… et Louis parle de ce qu'il fait au C.A.P. Mais Fifi doit rentrer chez lui parce qu'il y a Roland Garros à la télévision et qu'il ne peut pas rater ça ! Louis se retrouve alors tout seul. Il choisit de passer par la partie presse (sans bruit pour respecter les personnes qui lisent), va tout au fond, se glisse dans un tout petit escalier en colimaçon qui le mène au cœur du deuxième étage, à l’espace multimédia. Il se met alors à travailler sur Internet et consulte

Louis à la Médiathèque d'Orléans<?xml:namespace prefix = o />

Louis est en C.A.P. coiffure. Un jour, ses professeurs lui demandent une recherche sur les styles de coiffure au cinéma à différentes époques. Louis, orléanais, choisit comme lieu de recherche la Médiathèque.

 

 Le garçon entre dans le hall d'entrée, se dirige vers l'accueil, monte dans l'ascenseur et appuie sur le bouton numéro trois, pour chercher des cassettes vidéos et des DVD sur la coiffure. Comme il ne trouve pas son bonheur, il se dit qu'il peut aller au quatrième étage réservé aux adultes, avec la carte de ses parents. Enfin il trouve ce qu'il cherchait. Il remplit son sac de films comme : Autant en emporte le vent, Cléopâtre, etc. Il redescend au rez-de-chaussée, espérant trouver là des ouvrages sur le cinéma. D'autres documents s'entassent alors dans son sac : Le Dictionnaire du cinéma, Les coiffures au cinéma : tout un univers. Tout joyeux, il va enregistrer ces documents. Il lui reste encore une heure. Son ventre commence à gargouiller. Il décide de s'installer à une table de la cafétéria et surprise ! Il voit arriver Fifi, son ami du salon Maïté Coiffure. Toujours blagueur, Fifi lui demande :

- Pourquoi as-tu emprunté des films anciens ? Je ne pensais pas que des jeunes comme toi regardaient des films de ce genre !

- C'est pour des recherches qu'on m'a demandées au C.A.P. - Ah ! Je comprends mieux…

 

Fifi parle de la vie au salon sans Louis… et Louis parle de ce qu'il fait au C.A.P. Mais Fifi doit rentrer chez lui parce qu'il y a Roland Garros à la télévision et qu'il ne peut pas rater ça ! Louis se retrouve alors tout seul. Il choisit de passer par la partie presse (sans bruit pour respecter les personnes qui lisent), va tout au fond, se glisse dans un tout petit escalier en colimaçon qui le mène au cœur du deuxième étage, à l’espace multimédia. Il se met alors à travailler sur Internet et consulte www.coiff'cinéma.com. Plus qu'un quart d'heure… Louis se rappelle alors un livre qui l'avait beaucoup intéressé, au rez-de-chaussée, un livre sur Marilyn Monroe, et décide d’aller le chercher. Il remonte ensuite à la salle de travail, une salle verte tout en hauteur qui rappelle les anciennes bibliothèques. La salle est bien silencieuse… Le garçon prend des notes. Mais il n'a plus assez de temps ! Il demande alors à un bibliothécaire de réserver ce livre…. Il doit sortir rapidement car il a un rendez-vous chez l'orthodontiste à six heures trente. Sur le seuil, son téléphone portable sonne.

- Allô, Louis ? C'est maman à l'appareil. L'orthodontiste m'a laissé un message : il a un empêchement et le rendez-vous est reporté à demain. Tu n'as pas besoin de courir jusqu'à la maison, tu peux prendre ton temps. Si la médiathèque fermait plus tard, tu aurais pu y rester plus si tu voulais, mais comme elle ferme à six heures… Tu dois donc rentrer tout de suite, même si ton rendez-vous est reporté.

- Mais maman, la médiathèque ferme à vingt heures le jeudi soir tu ne t'en souviens pas ? J'ai encore des recherches à faire. Ça m'arrange bien ce report de rendez-vous ! Surtout quand je dois aller chez l'orthodontiste ! Je reste jusqu’à la fermeture.

 

Louis retrouve dans la salle de lecture son livre sur Marilyn. Tout à coup, il aperçoit un endroit où sont entreposés des documents sur Jeanne d'Arc. Or, tout ce qui concerne Jeanne d'Arc l’intéresse beaucoup. Le voilà parti pour des histoires de batailles, de libérations, de délivrances, de victoires, de défaites,… L'heure tourne… Il est déjà six heures quarante-cinq. Il demande à l'accueil si d'autres documents sur Jeanne d'Arc sont rangés quelque part. Un préposé l'accompagne dans les sous-sols de la médiathèque et lui explique comment fonctionnent les étagères de six tonnes contenant de vieux livres. Il se régale. Ensuite, il remonte au rez-de-chaussée, s’arrête devant des magazines qu'il n'avait pas remarqués comme Styl'Coiff, Le monde de la coiffure et bien d'autres…

 

20 heures, la médiathèque ferme.

- Je reviendrai, se dit Louis.

 

. Plus qu'un quart d'heure… Louis se rappelle alors un livre qui l'avait beaucoup intéressé, au rez-de-chaussée, un livre sur Marilyn Monroe, et décide d’aller le chercher. Il remonte ensuite à la salle de travail, une salle verte tout en hauteur qui rappelle les anciennes bibliothèques. La salle est bien silencieuse… Le garçon prend des notes. Mais il n'a plus assez de temps ! Il demande alors à un bibliothécaire de réserver ce livre…. Il doit

sortir rapidement car il a un rendez-vous chez l'orthodontiste à six heures trente. Sur le seuil, son téléphone portable sonne.

- Allô, Louis ? C'est maman à l'appareil. L'orthodontiste m'a laissé un message : il a un empêchement et le rendez-vous est reporté à demain. Tu n'as pas besoin de courir jusqu'à la maison, tu peux prendre ton temps. Si la médiathèque fermait plus tard, tu aurais pu y rester plus si tu voulais, mais comme elle ferme à six heures… Tu dois donc rentrer tout de suite, même si ton rendez-vous est reporté.

- Mais maman, la médiathèque ferme à vingt heures le jeudi soir tu ne t'en souviens pas ? J'ai encore des recherches à faire. Ça m'arrange bien ce report de rendez-vous ! Surtout quand je dois aller chez l'orthodontiste ! Je reste jusqu’à la fermeture.

Louis retrouve dans la salle de lecture son livre sur Marilyn. Tout à coup, il aperçoit un endroit où sont entreposés des documents sur Jeanne d'Arc. Or, tout ce qui concerne Jeanne d'Arc l’intéresse beaucoup. Le voilà parti pour des histoires de batailles, de libérations, de délivrances, de victoires, de défaites,… L'heure tourne… Il est déjà six heures quarante-cinq. Il demande à l'accueil si d'autres documents sur Jeanne d'Arc sont rangés quelque part. Un préposé l'accompagne dans les sous-sols de la médiathèque et lui explique comment fonctionnent les étagères de six tonnes contenant de vieux livres. Il se régale. Ensuite, il remonte au rez-de-chaussée, s’arrête devant des magazines qu'il n'avait pas remarqués comme Styl'Coiff, Le monde de la coiffure et bien d'autres…

20 heures, la médiathèque ferme.

- Je reviendrai, se dit Louis.

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7 juin 2007

Texte de Yassine El Bouchekri et David Boudjema

Griffondore contre Serdaigle

Exceptionnellement le troisième match de la saison de quidditch qui opposera Griffondore à Serdaigle se déroulera à la Médiathèque d’Orléans.

Dès leur arrivée à l’accueil de la Médiathèque, les élèves montent par un grand escalier en colimaçon à l’étage multimédia où ils prennent place dans les tribunes qui leurs ont été attribuées. En attendant le début du match des vendeurs de bonbons arrivent par les ascenseurs et distribuent leurs confiseries. Environ dix minutes plus tard, le match commence. Les capitaines se serrent la main.

«  Enfourchez vos balais, crie Madame Bibine, l’arbitre du match. »

Harry décolle et son balai file plus haut et plus vite que tous les autres balais. Il fait le tour du bâtiment et commence à chercher le vif d’or du côté de la Cafétéria, tout en écoutant les commentaires assurés par Lee Jordan.

Ca y est, c’est parti. L’équipe de Griffondore est à l’attaque, Katie Bell se rapproche des buts adversaires, tire et marque !!! 10 à 0 en faveur de Griffondore… Superbe dégagement de la part du gardien de Serdaigle, la balle arrive droit dans les mains de Roger Dewis, le capitaine de Serdaigle, qui remonte à travers la cage d’escalier orange, mais il se fait prendre le souffle par Alicia Spinet qui redescend par l’ascenseur. Le doute se crée chez Serdaigle, car ils ne savent pas où elle va s’arrêter…

Alicia sort de l’ascenseur à une vitesse phénoménale, se prend un cognard de plain fouet et lâche le souffle aussitôt récupéré par Cho Chang. Une demi-heure plus tard le score est de 140 à 110 en faveur de Serdaigle. Pour Harry il est obligatoire de récupérer le vif d’or, ce qu’il s’empresse de faire peu de temps après. Il est dans le coin d’un ascenseur du 2ème étage, plus bas à l’étage jeunesse. Harry plonge en piqué, Cho remarque aussitôt son changement de trajectoire, fonce vers lui. Harry accélère à fond et essaie de rentrer dans l’ascenseur mais ses portes métalliques se referment devant lui. Il remonte en chandelle. Il a de nouveau perdu des yeux le vif d’or. Quelques minutes plus tard, il l’aperçoit, à ras du sol, brillant, au beau milieu des carreaux blancs âcres qui reflétaient une immense lumière dans tout le bâtiment. Il le voit se diriger vers l’escalier, d’un blanc pâle, qui mène au sous-sol. Harry le suit. Ce niveau est noyé dans l’obscurité, on ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Puis, il découvre une salle où sont entreposés un demi millier de manuscrits anciens. Harry regarde par dessus son épaule et voit Cho Chang, l’attrapeuse de Serdaigle qui se trouve dans la salle des manuscrits. Après avoir fait le tour de quelques rayons, il aperçoit enfin un reflet doré entre deux étagères coulissantes noires et fonce droit dessus. Mais avant d’atteindre les étagères, un cognard fond sur lui et frappe violemment son bras. Pendant un court instant, il croit être tombé sur le carrelage blanc. Après avoir repris conscience de n’être jamais tombé, il jette un coup d’œil par-dessus son épaule et voit le batteur de Serdaigle qui tourne le dos au vif d’or ; il est trop tard, la minuscule boule a emprunté les conduits d’aération. Harry sort à la hâte et voit tout en haut de l’escalier qu’il a pris quelques minutes plus tôt un plan de l’établissement accroché à un mur gris. Il l’observe attentivement et découvre que la seule sortie possible pour le vif d’or est au quatrième étage. Arrivé à l’accueil au rez-de-chaussée, il jette un bref coup d’œil au panneau d’affichage, le score est de 220 à 160 toujours en faveur de Serdaigle. Puis, il reprend sa course, remonte en chandelle et voit l’escalier en colimaçon d’où une lumière intense jaillit. Au quatrième étage, il percute de plein fouet le vif d’or qui file droit dans la salle multimédia. Harry se lance à sa poursuite et le trouve quelques minutes plus tard dans un cul-de-sac. Au beau milieu d’une centaine d’ordinateurs, le vif d’or repose enfin dans sa main.

Yassine El Bouchekri et David Boudjema

13 juin 2006

Texte de Johanna-Lucile

Résumés du livre :

I/ Comme celle de tout être humain, la vie de Titus est en permanence conditionnée par son interface, un émetteur implanté dans son cerveau dès sa naissance. Jusqu'au jour où il rencontre Violet, incroyablement belle mais surtout étonnamment libre. Capable de penser par elle-même, elle veut résister à ce pouvoir qui contrôle les agissements et les désirs des hommes. Mais bientôt, l'interface de Violet se dérègle... Titus va affronter une vérité à laquelle rien ne l'a préparé...

II/ Titus et ses amis font un voyage sur la Lune. Grâce à leur interface, un émetteur Internet implanté dans le cerveau des hommes à leur naissance, ils peuvent accéder à une foule d'informations. Néanmoins, Titus s'ennuie et aimerait bien se faire une nouvelle petite amie. Dans un bar, il fait la rencontre de Violet, une belle fille intelligente qui va changer sa vie. Celle-ci possède la capacité de penser par elle-même dans un monde où tout est contrôlé, normalisé et où la consommation est reine. Mais un jour, l'interface de Violet tombe en panne et la compagnie refuse de la réparer.

Lucile et Johanna

Interface

C’était une belle nuit d’été. Les usines crachaient dans un ciel sans étoile leurs volutes multicolores de fumée tandis qu’en bas dans les quartiers les plus pauvres, les feux des révoltes qui avaient secoué la ville les semaines passées brûlaient encore par endroits. Dans ce paysage, on distinguait un aérocar rouge zigzaguant entre les pylônes électriques.

Prenant brusquement une rampe d’élévation, le véhicule traversa à toute vitesse l’étage des classes moyennes pour arriver dans l’étage des quartiers riches, où les bulles d’habitations sentaient à plein nez le trop plein d’argent tant à cause de leurs décorations surchargées que de leurs dimensions si grandes qu’elles en devenaient grotesques.

Au milieu de ce concours de bâtiment « m’as-tu vu », sur une large plate-forme trônait l’un des plus vieux bâtiments du monde « La Médiathèque ». « Offerte » par les Français au peuple américain en 2292, la grande dame n’avait jamais changé de nom bien que son usage fût si varié que personne ne savait vraiment ce à quoi elle avait servi au départ. Certains parlaient d’une bibliothèque, tandis que d’autres évoquaient une église ultra design (pour l’époque). Quoi qu’il en soit, aujourd’hui le bâtiment abritait le siège des corporations et on racontait que depuis peu « l’Interface des interfaces » avait été transportée à l’intérieur malgré le manque évident de sécurité pour le réseau. C’était une manière de narguer les Français, un des derniers peuples à être rentré dans l’alliance globale.

Le pilote se posa avec précaution sur le toit de la Médiathèque.

- Ici Alfa Bravo I, arrivé sur place à l’instant, répondez Alfa Bravo II.

- Reçu 5 sur 5 Alfa Bravo I.

Titus reposa son talkie-walkie et vérifia une dernière fois que son brouilleur était bien branché avant de sortir de l’aérocar. Dehors la lumière glauque des réverbères en suspension magnétique se reflétait sur les plaques de verre mou qui recouvraient une bonne partie de son corps, laissant voir même certains de ses organes.

Depuis que Violet était dans le coma, la situation s’était encore plus aggravée et même la nouvelle mode « aussi beau à l’extérieur qu’à l’intérieur » n’arrivait pas à masquer le fait que la peau des gens partait désormais par plaques entières. Devant un promontoire bas et circulaire Alfa Bravo II, III, IV et V attendaient… tous des pirates recherchés par la Police™. Aucun d’eux n’avait d’interface et c’était pour cela qu’ils avaient enrôlé Titus.

- Tu es en retard petit.

- Je sais mais j’ai rencontré une patrouille vers Died Street et j’ai dû faire un détour monstre pour qu’ils ne repèrent pas mon I.P.

Alfa Bravo II leva la main pour l’arrêter.

- Ne perdons pas plus de temps.

A ces mots, l’un des trois autres sortit un chalumeau datant de Mathusalem et commença à attaquer la fenêtre vitrée qui donnait sur un long escalier en colimaçon peint en orage vif ; une fois l’entaille faite, il se glissa à l’intérieur et s’accrocha à la plaque puis au mur à l’aide de grosses ventouses qu’il portait aux poignets et aux pieds. Le détecteur d’effractions passa plusieurs fois sur le jeune homme mais aucune alarme ne se déclencha.

Aujourd’hui tout était si perfectionné que les lasers étaient programmés pour détecter des missiles de poche ou autres minis bombes nucléaires à monter en kit, si bien qu’un simple couteau ou une personne sans interface était pour eux invisible.

Précautionneusement Alfa Bravo IV se déplaça vers sa gauche jusqu’à atteindre une petite trappe verticale qu’il réussit à ouvrir après s’être escrimé avec un couteau suisse pendant dix minutes.

Pendant ce temps ses camarades à l’extérieur préparaient leurs armes de poings…

Titus, lui qui n’avait à jouer un rôle qu’à la toute fin de l’opération, commençait à se demander s’il avait bien fait d’accepter la proposition des pirates. Il se souvenait

La pièce dans laquelle se trouvait Titus était sombre et enfumée. Au milieu d’un pâle halo de lumière que projetait une antique lampe à huile on distinguait quatre personnes autour d’une table bancale et surchargée.

- Alors finalement tu es venu lança l’homme qui se trouvait le plus à sa droite.

- Il faut dire que vous ne m’avez pas vraiment laissé le choix, répliqua Titus d’un ton sec. Être harcelé nuit et jour par des images de mort et de destructions ne laisse pas beaucoup de place à la réflexion.

- Nous n’avons fait que te montrer la réalité et …

- Ce n’est pas pour échanger ce genre de remarques que nous nous sommes réunis.

Cette fois c’était la femme blonde au centre qui avait parlé.

- Titus nous avons besoin de toi pour faire connaître la vérité, même si elle est horrible.

Le garçon la toisa du regard mais demanda tout de même :

- Pourquoi moi ?

- Pourquoi pas toi ? Et puis nous nous disions qu’après la mort de ton amie Violet…

- Elle n’est pas morte ! Et d’abord comment la connaissez-vous ?

- Tu poses ce genre de questions, mais cela ne te choque pas que ton interface sache avant toi de ce dont tu as envie ?

Comme Titus ne répondait pas, la blonde continua.

- Je disais donc que nous pensions que la m…le coma si tu préfères, de ton amie Violet te rendrait plus réceptif à nos idées

- C’est votre faute si elle est dans cet état-là ! Si vous ne nous aviez pas fait buguer…

La blonde, énervée, le coupa avec un geste de la main, comme si elle chassait des moucherons.

- Ce qui s’est passé sur la Lune est regrettable mais ce n’est pas nous qui avons refusé de la soigner. Ce sont les corporations, comme ce sont elles qui mentent en permanence au peuple. Toujours elles qui polluent la …

- Ce n’est pas mon problème. Allez débaucher un autre gogo que le sort de la planète intéresse.

- Tu ne serais pas ici si ce que tu disais vrai…

La blonde éteignit la cigarette qui brûlait entre ses doigts avant d’ajouter

- Si tu ne le fais pas pour le milliard de personnes qui vivent dans ce pays, fais-le au moins pour venger Violet.

- Et vous croyez vraiment que c’est avec ce genre d’arguments que vous arriverez à me convaincre de mourir pour une cause à laquelle je ne crois pas ?

- Ho ! J’en suis même persuadée, répondit son interlocutrice avec un demi sourire.

Et Calypso avait eu raison.

Il n’avait pas lâché tout de suite mais les visions de mort qui se superposaient en permanence à son environnement avaient fini par faire flancher sa volonté de résister.

Gander (Titus avait fini par savoir que la blonde s’appelait Calypso, les deux qui n’avaient pas parlé lors de leur premier rendez-vous Dorian et Oscar, le dernier était Gander) avait fini par reconnaître bien plus tard que leur méthode d’approche avait été un peu trop musclée.

Lucile Butel et Johanna Wanyou


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